Fleuron de l'architecture
Saâdienne, les tombeaux Saâdiens sont l'un des monuments historiques les
plus visités de la ville. Ce jardin-cimetière abrite les tombes de
marbre des rois de cette dynastie et de leurs familles, enterrés ici à
partir du XVIe siècle.
Situé à côté de la mosquée de la Kasbah, le premier édifice de la nécropole royale de la famille saâdienne, appelée « qubba de Lalla Masâouda », a été construit par Moulay Abdellah sur la tombe de son père Mohamed Cheikh mort en 1557. Sous le règne d’Ahmed Al Mansour (1574-1603), cette qubba a connu des travaux d’élargissement et de décoration.
Situé à côté de la mosquée de la Kasbah, le premier édifice de la nécropole royale de la famille saâdienne, appelée « qubba de Lalla Masâouda », a été construit par Moulay Abdellah sur la tombe de son père Mohamed Cheikh mort en 1557. Sous le règne d’Ahmed Al Mansour (1574-1603), cette qubba a connu des travaux d’élargissement et de décoration.
Le
bâtiment est ainsi composé de deux mausolées. Le premier se compose de
trois salles funéraires dénommées : Salle du Mihrab, Salle des douze
colonnes qui abrite la tombe du sultan fils Ahmed El Mansour et celles
de trois de ses successeurs, et Salle des trois Niches. Le second, quant
à lui, abrite la tombe très vénérée de la mère de Moulay Ahmed El
Mansour, Lalla Masâouda. Dans le jardin où sont enterrés les soldats et
serviteurs, palmiers, roses et bougainvilliers abondent harmonieusement.
Avec les parties de cet ensemble
monumental, les tombeaux Saâdiens sont un prestigieux symbole de la
puissance et du raffinement de la dynastie saâdienne. La salle des douze
colonnes en est alors un bel exemple de l'art décoratif
hispano-mauresque. Marbres de Carrare, bois de cèdres (la coupole),
dorure, zelliges (au bas des murs), sculptures de dentelle sur des
plâtres en bon état (en haut des murs)… le tout est décoré avec une
grande finesse dans l’exécution.
Tombés dans l’oubli après la construction
d’une enceinte tout autour de la nécropole au début du 18e siècle, les
tombeaux Saâdiens n’ont été découverts qu’en 1917 par le service des
Beaux-Arts et des Monuments Historiques, à qui l’on doit leur
restauration et l’aménagement d’un accès aux deux bâtiments.
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